Aujourd'hui, on se retrouve pour une chronique d'un livre que j'ai adoré, non dévoré, non, non, absorbé ! Il s'agit d'Une braise sous la cendre de Sabaa Tahir, une auteure que je ne connaissais pas du tout. La couverture, belle et qui attire le regard, m'a tout de suite séduit. En lisant le résumé, mon sort était scellé : direction la caisse. Je suis ressorti de cette lecture chamboulé, accro à cette histoire qui m'a transporté du début à la fin. Pour tout vous dire, j'ai lu ce roman en... une journée. J'ai été happé dès les premières lignes, j'ai ressenti le manque à la première pause, j'ai vibré avec les personnages tout au long du récit. Ça faisait très longtemps que je n'avais pas connu pareille lecture. C'est un véritable coup de cœur et je teindrai à l’œil le parcours de l'écrivaine. L'un des nombreux points forts du roman est l'addiction qu'il donne au lecteur. Nom de Dieu, je n'ai pas su décroché de ma lecture avant la dernière page. À la fin de ma lecture, je me suis senti vidé, comme si on m'avait arraché une partie de moi-même. Seulement deux mots pendaient à mes lèvres : LA SUITE. C'est un sentiment rare, chez moi. Ce qui m'a le plus plu, ce sont les personnages. C'est fou comment on peut s'attacher à un être fictif ! Ici, nous suivons les aventures de Laia et de Elias, deux adolescents. Laia est une Érudite alors qu'Elias est un Martial À première vue, tout les oppose. En effet, il y a bien fort longtemps, les Martiaux ont pris le dessus sur les Érudits et ont fait basculer le régime pour un Empire belliqueux, dangereux et violent. En tant qu'Érudite, Laia est obligée de vivre dans la terreur, de loger dans des cages à poules et d'obéir. Pas de lecture. Ni d'écriture ou de dessin. Les Martiaux ont banni ses connaissances aux Érudits alors qu'ils sont un peuple avide de savoir. Ils sont cloisonnés, contraints de se contenter d'une vie d'esclave, ou presque. Quant à Elias, il est Martial. Mais pas n'importe lequel. Il est sur le point de devenir un Mask, des guerriers d'élite, ceux qui ont tué les parents de Laia. Sauf qu'Elias, malgré son éducation martiale, baignée de violence, n'est pas sur la même longueur d'onde que ses camarades. Il veut que tout cela cesse. Les morts pèsent sur sa conscience, l'esclavage et la violence inhumaine sur les Érudits le dégoûte. Il veut que ça change. Il veut la liberté. Laia aussi. Cette même volonté les réunira et ensemble, ils feront ce que personne n'a jamais osé entreprendre : vivre sans chaîne. Je ne saurai pas vous expliquer l'attachement que j'ai ressenti envers les deux protagonistes. Sabaa Tahir est arrivée à créer des liens forts et puissants entre les deux protagonistes et le lecteur. J'ai eu le sentiment d'être avec eux, de traverser les dangers à côté d'eux. Nous les soutiendrions dans le meilleur comme dans le pire. Je me suis identifié assez rapidement à Elias et il m'a tout de suite plu. Le récit à la première personne du singulier a facilité la chose, et par ce moyen, Laia et Elias ont une réelle personnalité. Le seul petit hic serait peut-être, dans les premiers chapitres, Laia. Effectivement, j'ai eu l'impression d'avoir en face de moi une fillette de sept ans. Au fur et à mesure, le caractère de l’Érudite s'est affirmé pour ensuite avoir droit à une jeune femme de dix-sept ans. Bref, on s'attache très très fort aux personnages. L'intrigue est assurément bien menée, le fil rouge est correctement ficelée : l'histoire est riche avec une intrigue et des sous-intrigues bien trouvées. J'ai été captivé. Avant de commencer Une braise sous la cendre, je m'étais attendu à de la fantasy... Mais non ! Nous avons ici une belle dystopie très bien fondée grâce à une plume fluide et percutante. Les premières pages m'ont été un tremplin pour ensuite plonger tête la première dans le flot des péripéties des héros. Je n'ai pas relevé de longueurs. Pour terminer, je ne sais pas quoi vous dire d'autre à part : ACHETEZ-LE. OU JE VOUS JETTE UN SORT. MÊME SI ON EST PAS HALLOWEEN, OKI ? Il faut le lire pour comprendre la beauté de ce livre ! — Il y a deux sortes de culpabilité. Celle qui te fait sombrer jusqu'à ce que tu ne sois plus bon à rien et celle qui donne une raison d'être à ton âme. Laisse ta culpabilité être ce qui te fait avancer. Laisse-la te rappeler qui tu veux être. Définis une limite dans ton esprit et ne la franchis plus jamais. Tu as une âme. Elle est abîmée, mais elle est là. Ne les laisse pas te la voler, Elias. Je conseille ce livre à tout le monde et sans modération ! Ce livre est un petit bijoux de dystopie, mêlant action, sentiments (souvent contradictoires en soi) et dépaysement ! J'ai été subjugué... Alors pourquoi pas vous ?
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Blogueur, écrivain en herbe à mes heures perdues, étudiant en langues anciennes, je m'appelle Antoine et vis en Belgique, entouré de tous mes précieux. Souvent plongé dans un livre pour voyager d'un monde à l'autre, il m'arrive parfois de dormir. Accompagné d'Oscar, mon poulpe, nous te souhaitons la bienvenue sur le blog.
Attention un livre sauvage apparaît !
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