Pour ce premier 1...2...3 interview !, je vous présente une jeune auteure passionnée qui ne laisse pas ses lecteurs de marbre... Je parle bien sûr de Laëtitia Danae, écrivaine de la saga Pierre de Lune ! Allez, c'est parti !
Laëtitia Danae : Dans tout ce qui m’entoure, j’imagine. Les séries, les films… Les situations de stage qu’il m’est arrivé de connaître sont invariablement reprises dans chacun de mes projets. Après, ce serait mentir que de nier l’importance de mes lectures. L’idée de Pierre de Lune m’est venue après avoir fermé le quatrième opus de l’Héritage, une tétralogie écrite par le grand Christopher Paolini. J’étais admirative de la force de l’attachement créé entre Eragon et Saphira (sa dragonne), et je rêvais de pouvoir incorporer une telle entente dans mes propres écrits. Concernant les personnages, je ne m’inspire jamais des gens que je connais, mais de moi-même. Chacun porte en lui une petite part de moi – même mes personnages un poil psychopathes. On me demande souvent pourquoi je ne m’inspire pas de mon entourage, et dans ces cas-là je réponds : « on parle mieux de ce que l’on connaît bien ». Mettre un peu de moi dans chaque personnage les rend plus attachants à mes yeux. trame se rapprochait plus d’un projet fantastique que fantasy. J’écrivais sans savoir où j’allais jusqu’à ce que mon ordinateur plante et que je perde tout. Découragée, j’ai mis tous mes romans de côté et ce n’est quand 2012 – après de longues tergiversations avec moi-même – que j’ai décidé de le reprendre. Je venais de terminer la saga de l’Héritage et j’avais une furieuse envie de coucher sur papier des idées qui mûrissaient depuis sept ans. Pierre de Lune était censé être « expérimental », je testais mes limites, mais ça a pris plus d’ampleur que prévu et je me suis rendu compte que je m’amusais énormément. L'Odyssée livresque : Vos humeurs, vos ressentis, vos émotions du moment vous influencent-ils dans le cours des péripéties des aventures Moira ? Laëtitia Danae : Je pense qu’inconsciemment, oui. Je puise dans mes propres émotions pour faire vivre celles de mes personnages. Par exemple, lorsqu’il me faut écrire une scène mélancolique, j’essaie de faire preuve d’empathie (je me mets à la place de mon personnage) et surtout je me remémore un moment de ma vie qui aurait pu se rapprocher du sentiment actuel qu’éprouve le personnage en question. Au moment où je me mets à écrire, je suis toujours d’humeur disposée, mais il arrive aussi que les émotions engendrées par l’écriture prennent le dessus sur mes propres ressentis. Voilà pourquoi je me sens inconsolable quand le moment est venu de me séparer d’un de mes personnages.
décident par eux-mêmes le chemin qu’ils souhaitent prendre, mais je trouve cette sensation délicieuse et grisante. L’écriture me permet également de fuir le quotidien, la routine. Une journée d’écriture n’est jamais une journée gâchée. Il y a toujours une sensation d’accomplissement. L'Odyssée livresque : Avez-vous un endroit où vous aimez particulièrement écrire ? Laëtitia Danae : J’aime écrire dans mon lit, mais je suis plus efficace sur mon bureau. J’écris toujours dans un endroit où je suis certaine de ne pas être dérangée ou distraite par la télévision, par exemple. L'Odyssée livresque : Quelles sont pour vous, les qualités essentielles pour pouvoir écrire une histoire et être publié ? Laëtitia Danae : La passion, évidemment. On ne le fait bien que si on aime le faire. Chacun a en lui de l’imagination et des idées innovantes, il faut savoir s’écouter et se laisser porter par sa propre créativité. Après, écrire c’est bien, mais la rigueur tient aussi une place primordiale ; et tout le monde n’en est pas capable. Suivre une ligne conductrice sans tomber dans les pièges courants, ça demande une certaine gymnastique. Si nos écrits ne sont destinés qu’à nous-mêmes, on peut se permettre d’aller dans tous les sens sans se préoccuper du reste. Mais à partir du moment où on nourrit le rêve d’éditer son texte, on inclut un nouvel élément dans l’équation : le lecteur. Le lecteur, il faut le chouchouter, rendre sa lecture fluide, facile, attractive, passionnante. C’est pourquoi l’auteur doit, dans ces cas-là, passer par la case « réécriture » et « correction », qui prennent bien souvent plus de temps que l’écriture en elle-même. Ce n’est jamais très drôle, mais c’est nécessaire. Il faut donc avoir le sens du détail et se montrer perfectionniste. L'Odyssée livresque : Quels sont vos conseils aux aspirants auteurs qui voudraient se lancer dans l'écriture d'un roman ?
l’occasion d’en apprendre plus sur soi-même. Comme disait Pierre Bottero : « Limites sans cesse repoussées. Plaisir infini. Écriture ». L'Odyssée livresque : Pour finir, avez-vous des projets pour l'avenir ? Qu'est-ce que vous nous concoctez ? Laëtitia Danae : Je travaille sur d’autres romans de l’imaginaire, mais en one-shot (c’est-à-dire un unique tome).
L'Odyssée livresque : Cela promet d'être encore une fois superbe, à l'image d'Initiée. Merci d'avoir répondu à mes questions. Renseignements sur l'auteure :
En quelques mots, Laëtitia Danae est une jeune écrivaine, bourrée de charme et de gentillesse, armée d'une écriture magnifique. N'hésitez pas à la lire, vous en sortirez émerveillés !
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